MISHEHU HOLECH TAMID ITI |
Mishehu Holech Tamid Iti
Hayu yamim chamim yemey batzoret Panai yavshu kesedek adama Sadi kamal velo notar li'ktzor et Sha'alti, lachashti, bishvil ma? Hachoref shuv hika bi kor kacherev Vehamabat ko sagriri bishtey einai Umisidkey kirot nibat ha'etzev Sha'alti, lachashti, ad matai? Ach le'et erev, im ru'ach erev Ale nosher lo al gag beiti, Ani yoda'at, ani shoma'at Mishehu holech tamid iti. Ani zocheret b'diduti zo'eket Alit panai bishtey kapot yadai Et tza'ari chilakti im pat lechem Sha'alti, ha'omnam ve'im kedai Et t'filoti esa kach hal'ah hal'ah Od lochashot sfatai mitoch oni Ani yoda'at mishehu lema'ala Ro'e or ashashit bachaloni Ach le'et erev... |
Quelqu’un marche toujours avec moi
Il y a eu des jours de chaleur, des jours de sécheresse, Mon visage était sec comme les craquelures de la terre, Mon champ s’est desséché et il n’est rien resté à moissonner. J‘ai demandé, j’ai murmuré : « Pourquoi ? » L’hiver m’a frappé de nouveau, froid comme une lame, Et l’éclat de mes yeux était tellement orageux Et la tristesse suintait par les lézardes des murs. J‘ai demandé, j’ai murmuré : « Jusqu’à quand ? » Mais lorsque le vent du soir s’est levé, Sur le toit de ma maison, une feuille est tombée, Je sais, j’entends, Quelqu’un marche toujours avec moi. Je me souviens, dans ma solitude, je crie. J’enfouis mon visage dans les paumes de mes mains. J’ai partagé ma tristesse avec un morceau de pain. J‘ai demandé : « Est-ce que vraiment ça vaut la peine ? » Ainsi, je fais monter ma prière loin, très loin. Mes lèvres murmurent ma pauvreté. Je sais que quelqu’un là-haut Vois la lumière de ma lampe à ma fenêtre. Mais lorsque le vent du soir s’est levé, Sur le toit de ma maison, une feuille est tombée, Je sais, j’entends, Quelqu’un marche toujours avec moi. | |
Texte : Rami Kidar. |
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